1. COMEGA : Quid
Ce terme désigne au sein de la population Norjanaise (excusez-nous ce terme, mais les
traductions Talyd-Français sont relativement laxistes) et de l' "univers
informé" (les planètes membres de l'AG) une sorte de bureau d'études scientifiques
(spécialement mystérieux pour les habitants d'Ohr-Tinpam) ayant apparemment des contacts
soit avec le gouvernement Norjanais, soit avec l'AG. Et qui plus est, certains affirment
qu'il s'agirait d'un département de la FRAG.
Bien sûr, les MJ ou joueurs initiés que vous êtes auront compris : il ne s'agit que
d'une couverture... Enfin, presque, car la base est en partie un centre de recherches à
la pointe de la technologie. Il est seulement un peu mieux gardé que les autres, ce qui
lui vaut de nombreux "commérages" concernant la soi-disant découverte d'une
"énergie suprême", puissante, inépuisable et d'origine psychique, dit-on, qui
nous projetterait de pleins pieds dans le NT7. Je vous vois sourire, mais qu'en
savez-vous ? Rares sont les "fourmis" vivant à COMEGA pouvant affirmer quoi que
ce soit à ce propos. Rien n'est certain dans ce dédale de couloirs, de zones interdites,
de quartiers protégés, de sas d'accès,... tout cela paraissant converger vers les
sous-sols. La suspicion est facile, sachant que vous, agents confirmés, n'ont jamais eu
accès à ces quartiers mystérieux...
2. Situation générale des lieux
Comme vous le savez, le site de la guilde se trouve perché dans les hauts plateaux de
Ohr-Tinpam, à près de 500 km des villes les plus proches. (Kal-Tinpae, Boh-Nehmeen,...)
Parmi celles-ci, Boh-Nehmeen est celle qui entretient les meilleures relations avec
COMEGA. Elle fournit presque tout le matériel nécessaire au sanctuaire. C'est également
là qu'habitent une partie du personnel non-méga de la guilde.
Le site est précisément situé dans une cuvette, au bord d'un lac. La région est
totalement inhabitée dans un rayon de 300 km. Au nord ouest, on peut observer les
flancs rougis et brûlants des montagnes arides, découpées tel des canyons. A
plusieurs endroits, les plateaux surélevés se sont effondrés sur d'impressionnantes
distances, formant ainsi des cratères démesurés. Les parties les plus
hospitalières ont été concédées par ces montagnes cuites à la végétation
luxuriante de la région, et cela malgré un sol relativement pauvre.
COMEGA, se trouve, lui, sur un autre type de terrain. Toujours perché sur les hauts
plateaux de Ohr-Tinpam, le site bénéficie de l'eau écoulée par les plus hautes
montagnes du sud et leurs glaciers. Nombreux sont les lacs situés à la même altitude
que les plateaux et qui purent lentement se creuser une cuvette dans la roche très dure.
3. Défenses naturelles du site
Trop chaud d'un côté et trop élevé de l'autre, l'accès à la base est donc très
rude par la terre. De plus, la région,
inhospitalière, est interdite de survol, comme la majeure partie du centre de ce
continent, dues aux difficultés en cas de secours.
Les rares couloirs aériens autorisés traversant les hauts plateaux sont tracés au
plus court, au travers de régions plus accessibles. (A noter que seuls l'AG (gardes
galactiques et FRAG) et la Guilde sont autorisés à survoler cette zone)
Le seul passage praticable vers la civilisation est une petite vallée discrète à
l'ouest, par laquelle s'écoulent les eaux du lac, et communicant, par plusieurs détours
à la ville de Boh-Nehmeen, à 500 km de là.
Vous comprendrez que malgré le paysage magnifique entourant notre Guilde, ce n'est pas
ici que viendront s'installer les clubs de vacances. Tout ceci constitue bien évidemment
une protection naturelle et très intéressante pour notre base. Il ne restait plus qu'à
assurer une protection un peu plus technique...
4. Défenses artificielles
Eparpillés aux endroits stratégiques de la forêt, dans un rayon de 100 à 200 km,
des avant-postes d'alertes armés, et quasi autonomes, sont en contact permanent avec le
QG de sécurité de COMEGA. Ces postes agissent sous couvert (et quelques fois
réellement) de la science. (astronomie, météorologie, écologie, tectonique et
sismologie,... )
Les besoins en électricité de ces postes sont fournis par des éoliennes modernes
rechargeant des accumulateurs, et
surmontées d'un radar discret.
Les environs de la cuvette sont étroitement surveillés par les puissants radars de la
base et les postes de garde rapprochés, dissimulés aux abords du lac et du site. Ceux-ci
sont très bien équipés et armés (tourelles lasers,...)
Cette zone (appelée le périmètre rapproché) est bordée par des murs de champs de
force, parcourus par un quadrillage de courants électriques de faible amplitude,
déclenchant une alerte localisée en cas de coupure.
Aussitôt, les caméras correspondant à l'endroit de rupture sont sélectionnées par les
ordinateurs des postes de garde, renseignant ainsi la nature de l'agression. Toutefois,
les ordinateurs possèdent en mémoire les données concernant les animaux peuplant la
région, et peuvent dès lors les identifier sur les images, avant de déclencher une
alerte. Si un de ces animaux est rencontré, l'ordinateur peut augmenter légèrement le
potentiel électrique du champ, créant de légères décharges visant à faire fuir les
"intrus".
Les rivières se jetant dans le lac ainsi que celle qui en est issue sont surveillées aux
endroits frontières du périmètre
rapproché par des sonars ainsi que par des postes de gardes, placés sur chaque rive.
En cas d'attaque aérienne, de puissants brouilleurs magnétiques et
"psychiques" (matériel expérimental et non encore au point) entrent en action
pour suppléer les défenses conventionnelles susmentionnées.
De plus, les bâtiments les plus importants du site (le sanctuaire, l'hôpital, le
barrage, les tours de l'astroport,... ) sont protégés par de puissants dômes de champs
de force.
A suivre