[Logo de l'entreprise] Le site non-officiel du jeu des Messagers Galactiques

Remonter Page d'accueil COMEGA

Furmes

 

1. L'histoire des Furmès
2. Le tourisme
3. Activités de l'archipel
4. Mode de vie des habitants
5. Quelques folles traditions
6. Carte

 

1. L'histoire des Furmès

L'histoire des Furmès remonte à l'époque où Norjane était encore NT4-5.  A cette époque, l'archipel comptait 3 états : Sarissèan, Furmèa et Chachatoès (en fait, les 3 plus grandes îles).

Le premier ainsi que Boomèa et les îles de l'ouest étaient dirigés par un conseil de sages.  En effet, dans leurs eaux se récoltaient des fleurs qui "pondent" des oeufs en grappes.  Une fois les grappes sorties de l'eau, elles se cristallisent au bout de quelques semaines.  Dès lors, on en fait des décorations exotiques très chères, ainsi que des poignées et des lampes multicolores.   C'est alors que certains commerçants visionnaires venus de As-Shufoõr s'associèrent avec des Furmèans opportunistes, qui sous leurs airs de naïfs bons enfants sont tout aussi doués que d'autres commerçants.

Lorsque l'AG commença à tisser sa toile universelle, Norjane entra alors en effervescence.  Les deux continents As-Shufoõr et Ohr-Tinpam furent à 100% dans l'élaboration de la grande fraternité.

L'un des premiers Q.G. de l'assemblée galactique fut installé sur la lune Sihilook-Ehid-Schoon, face à la planète mère.  Les premiers holdings de Norjane qui traitèrent avec l'embryon de l'AG devinrent bien vite prospères.  Les furmès étaient l'endroit indiqué pour y installer une résidence secondaire, éloignée de la frénésie des grattes-étoiles hystériques des mégalopoles, tout en restant relativement proche de la lune Q.G.

C'est à Charès que se sont signés les contrats monuments de l'époque.  Mais la tranquillité sera de courte durée.  Le candidat norjan au premier siège de l'immédiator s'y installe, et les télévisions le traquèrent aussitôt, dévoilant par la même occasion ces décors fantastiques.  En fait, en pleine campagne d'élection, ce futur homme de légende tomba amoureux d'une autochtone, sur l'île de Moamo.  La légende de l'île, qui tire d'ailleurs son nom de ce type de rencontre (Moamo = amour en furméan), se concrétisa sous le témoignage de dizaines de caméras holo-tridi.   Son coeur tenait sa raison, et sa raison se fichait bien alors des élections.

On dit alors que les Furmès, avec tous ses "joyeux anachroniques", non content de rendre amoureux, rendait également complètement fou.  Et des fous, on en voyait de plus en plus sur Norjane, si bien que l'on décida d'envoyer tout ces disjonctés, abrutis par le NT6 sur l'île des fous : Vaècha (sur Shufòolèa) où l'on créa un asile.

Les artistes se sont également retirés dans ces lieux tranquilles.  Mais lorsque tout ce beau monde déménage vers un seul endroit, les chaînes de télévision suivent.   Actuellement, elles se trouvent toutes dans l'archipel.  Pour subvenir aux besoins croissant de cette population, ce sont installés des promoteurs immobiliers (hôtels, clubs de sport, villas) ainsi que boutiques de toute sortes.

Sanèa et l'île de Sarissèan furent le berceau de la première colonisation, juste sur les bords du plus calme des lacs de l'archipel, Sanèa Wooda.  En face furent construits un astroport, des hangars, des connexions de transport, ainsi que des sociétés de location d'antigravs.  Et après la première vague de tourisme, furent construits de plus grands hôtels, à côté de l'astroport.  Ainsi naquit Charès.

Sanèa connut ses heures de gloire mais fut vite supplantée par cette métropole qu'est Charès, et ensuite par Fassessi (vue fantastique sur le lac).

2. Le tourisme

Ces îles aux mille charmes ont su conserver leurs atouts au fil des millénaires.   Très tôt, le gouvernement central de Norjane a élu un gouverneur des Furmès, et fit voter des lois intransigeantes pour protéger les territoires encore vierges, ainsi que le patrimoine culturel de l'archipel.  Il y a toujours une curiosité ou l'autre à visiter, partout dans les Furmès.  On pourrait parler du Lagon des Fleurs (Pagolèa), où pousse des plantes multicolores et aux vertus très variées; du grand Lagon de Sable et de Coraux (Lulèanolèa) retenant les bancs de poissons à marée basse, et de ce fait, offrant un spectacle unique de rassemblement d'oiseaux marins, au coucher du soleil.  On peut également admirer le relief surprenant des ravins et des hauts plateaux de Chachatoès, qui abritaient au nord les innombrables villages pêcheurs Nimèa. (dont les sages sont enchanteurs).  Ces mêmes montagnes qui donnent l'impression de geindre lorsque le vent se lève.  Ce qui chante au nord de Sarrissèan, ce sont les pêcheurs Chana pour adoucir les dernières heures de leurs victimes (les poissons ne pouvant s'enfuir car retenus dans les bancs de sable et de coraux).

Dans la région de Charro (île de Furmèa), les autochtones se promènent nus et se peignent le corps avec des couleurs chatoyantes.  Partout dans l'archipel, on peut voir tourner à des vitesses folles (surtout autour des plus petites îles rocailleuses) des oiseaux Vaayota, qui ne se posent que pour dormir.  Ils s'aident des brises pour se déplacer à très grande vitesse et voler les proies des oiseaux décollant ou arrivant sur la plage.

Et, dans le nord-ouest de l'archipel retentissent les rires sans retenues d'autres oiseaux étranges et maladroits (myopes, de surcroît).  Ceux-ci ramassent les poissons dans leur bec déformés.

Les peuplades Bakoomo de l'île de Boomèa se déplacent sur l'eau à l'aide de barques-vélos.  Ces barques flottent à l'aide d'énormes noix, dont la pelure en forme de citrouille est remplie d'air, et peut atteindre 1m de diamètre.

3. Activités de l'archipel

Le tourisme occupe 1/3 de la population totale.  Les stars de tri-vision, les présentateurs, les musiciens, les peintres; bref, la majorité des artistes connus vivent dans ce petit paradis.

Les trois îles principales (Sarissèan, Furmèa, Chachatoès) sont envahies de casinos, hôtels en tout genre, de stations balnéaires, de centres sportifs et de délassement, de sectes vouées à la santé psychique, des night-clubs, etc...

On peut dire que l'archipel vend du rêve à tous les Norjanais, entretient la culture de la planète et abrite un écosystème inimaginable (l'île de Bossinèa est une gigantesque réserve naturelle, zoologique et botanique).

4. Mode de vie des habitants

La joie de vivre et l'optimisme inébranlable des autochtones ont traversé les milliers d'années, jusqu'à aujourd'hui... Plus on regarde vivre les Furméan et plus on court le risque de penser que l'AG se bat vainement pour le bonheur et la paix universelle.  Le sourire, sans l'aide d'une cigarette de Paddhy, ou d'un verre de Dijspielaär (alcool du "tonnerre"), il n'y a que la que l'on puisse le trouver.

5. Quelques folles traditions

Deux fois par an, dix jours de fêtes consécutifs sont consacrés au passage du soleil dans l'hémisphère nord et à son retour dans l'hémisphère sud.  Ce sont les fêtes de l'Archipel dans le premier cas, et les fêtes de l'Océan, 5 mois (norjanais) plus tard, dans le second cas.

Le premier jour des "joies de l'Océan" débute au lever du soleil. Le Babadao-dowoa est la traditionnelle course d'ancestraux canoës, reliant la pointe sud-ouest de l'île de Boomèa à la petite "île Rousse" (600 km au sud de Lulèanolèa). Le but est de rapporter une noix (exclusive à cette île, et ne fleurissant que quelques jours).  Il y a autant de noix disposées sur l'île qu'il n'y a de concurrents.  Elles sont numérotées, et le premier équipage à atteindre les plages récoltera la numéro 1, et sera ainsi déclaré vainqueur.  Il faut toutefois, qu'il fasse le chemin inverse, pour ramener la noix sur Boomèa, comme le veut la tradition.  Le problème est que lorsque le soleil atteint son zénith, un même nombre de postulants que les précédents s'élancent à la poursuite des premiers, sur des motos-surf.  Les plus malchanceux des kayakeurs rentreront bredouilles, n'ayant plus pu trouver de noix, car dépassés par les surfers.  De retour sur Boomèa, le vainqueur choisira une jeune fille, parmi les élues du "quintestre", à qui il offrira la noix en fleurs.  Selon la tradition, le gagnant dispose de la jeune fille pour toute la période des fêtes.  Je vois déjà quelques pervers notoire pointer le bout de leur nez ! Entendons nous bien sur le sens de "disposer" : elle servira de chaperon, de ménagère et de compagne, en tout bien tout honneur (De toute manière, cela ne vous regardes pas !).
L'ouverture des "folies de l'Archipel" est assez différente : il s'agit de la fête des Booshi (une fleur gigantesque ressemblant au tournesol).  A cette époque, elle émet les dernières effluves de son "délicat" parfum (en effet, celui-ci est bien agréable mais toutefois très puissant et persistant).  Dès l'aube commence le jeu, vous vous promenez avec cette fleur, que vous portez en médaillon, pollen en avant, bien sûr.  La journée se déroule presque comme tous les jours.   Toutefois, la consommation d'alcool est un peu plus importante qu'à l'habitude... Si on vous demande "Dida booshi biba", vous devrez répondre rapidement et sans vous tromper : "Dibouda shi boubishida", et, suivit d'un air vainqueur et défiant : "Shiboubi" (ce dernier mot relançant le défi).  Tout ça assez vite, car si vous ne vous dépêchez pas, vous serez tout de même entartré avec votre propre fleur par le défiant.  Mais, après avoir été baptisé au pollen, votre interlocuteur récitera aussi la formule, sous peine d'une réplique de votre part.   La tradition voulait que les victimes gardent cette délicieuse odeur jusqu'à la fin des festivités.  Ils deviennent les rois de la fête le dernier jour.   Actuellement, avec les savons modernes, l'odeur disparaît après 4 à 6 jours.   Il existe heureusement des parfums au "Booshi" (Il existe également de petits encensoirs, que l'on porte autour du cou).  Jadis, si l'odeur du Booshi disparaissait avant le dixième jour, il n'y avait pas de moyen de se reparfumer, car les fleurs étaient fanées.

6. Carte

furmes_s.jpg (11869 octets)

Cliquez sur la carte pour l'obtenir au format A3 (780K)

 

Remonter ]

Pour toute question ou remarque concernant ce site Web, envoyez un email à alain.ruelle@brutele.be
Dernière modification : 13 mai 2000